Faten Chouba

Artiste Visuelle Tunisienne

Mon Parcours Artistique

Pictural à l'ITAAUT
1990/1994

Faten CHOUBA diplômée de l’Institut Technologique d’Art, d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis, au cours de ses études universitaires, elle a choisi la spécialité peinture.

Son mémoire de fin d’études portait sur la notion d’empreinte.
En fabriquant des tampons et en utilisant différents matériaux, elle concevait des tableaux de peinture avec des techniques mixtes : collage de copeaux de bois, coton, morceau de mousse, textile de jute, mastic, de la colle inflammable et du feu pour « peindre » avec la suie, grattage, tamponnage, marouflage, raclage, frottis, délavage, dripping …

Une peinture matiériste dont les traces restent indélébiles dans son parcours plastique.

Études Doctorales En France 1994/2000

Installée en France, elle découvre l’art contemporain. Grâce à ses études de troisième cycle couronnées par l’obtention  du diplôme de doctorat en arts plastiques, elle s’est initiée à la recherche autopoïétique.

La question de l’emballage associée à l’usage du scotch d’emballage et la production artistique in situ en Tunisie constituaient ses nouvelles préoccupations artistiques.

Au cours de ses études doctorales, elle a résidé à la cité universitaire à Paris. 

L’espace était trop exigu pour lui permettre de concrétiser ses projets plastiques. Faisant le déplacement fréquent entre la France et la Tunisie, le scotch d’emballage était un allié et un rituel fréquent d’emballage pour transporter ses affaires.

L’art contemporain et en particulier le travail in situ en Tunisie lui ont permis de s’accommoder de la restriction spatiale de sa résidence. 

Tels étaient les stimuli qui ont contribué au choix de travailler sur le concept d’emballage.

Artiste Enseignante Chercheuse 2000/2022

La rencontre avec un site particulier a inspiré cette période artistique. Faten Chouba réside à Monastir et travaille à Sousse à l’institut supérieur des beaux-arts.
Sur son chemin hebdomadaire, elle rencontrait le salin de Sahline. Elle était interpellée par la blancheur des montagnes de sel et le changement fréquent de la couleur du salin en fonction du temps et des saisons.

Une période d’imprégnation était nécessaire pour que l’artiste décide d’y produire une œuvre en relation avec le féminin.

Une période de plus de vingt ans de productions éclectiques sur différents mythes féminins : Vénus, Aphrodite, Pandore,……
Parallèlement et en associant recherche pratique et théorique, Faten CHOUBA introduit les nouvelles technologies dans sa pratique plastique.

Leur dimension formelle sera un champ d’investigation constant en relation avec ses thématiques.

La notion de « Matrice » lui permettra de faire la jonction entre le féminin et les nouvelles technologies afin de démontrer que le choix d’un médium spécifique n’est pas aléatoire mais dénote un processus poïétique singulier.